13/10/2025

La santé mentale des jeunes

Les jeunes Suisses font face à des défis croissants en matière de santé mentale.

 

Selon une étude menée par MIS Trend, en collaboration avec Le Nouvelliste et ESH Médias, plus d’un jeune sur cinq se sent “plutôt mal” ou “très mal” dans sa vie. L’hyperconnexion, la pression de performance et la difficulté à parler de ses émotions façonnent une génération à la fois lucide et vulnérable.

L’étude, réalisée en ligne entre juillet et août 2025 auprès de 1’482 personnes âgées de 15 à 35 ans, dresse un état des lieux représentatif de la jeunesse suisse romande et alémanique.

 

Smartphone et dépendance

Près de 3 jeunes sur 4 se déclarent dépendant∙e∙s de leur téléphone, qu’ils∙elles consultent dès le réveil, avant le coucher ou même pendant la nuit. Cette hyperconnexion est devenue une source de tension dans le quotidien et les relations sociales.

 

Réseaux sociaux: entre lien et refuge

Les réseaux jouent un rôle ambivalent: un jeune sur trois les utilise pour oublier ses problèmes personnels. Si les plateformes offrent un sentiment de lien, elles nourrissent aussi la comparaison et la fatigue émotionnelle.

 

Fatigue mentale et pression de performance

La moitié des jeunes interrogé∙e∙s disent avoir ressenti une fatigue mentale ou émotionnelle intense liée aux études ou au travail. Les attentes élevées et la recherche constante de performance génèrent une pression croissante, notamment chez les 15–25 ans.

 

Un besoin d’écoute et de soutien

Malgré la médiatisation du sujet, près d’un jeune sur deux trouve difficile de parler de ses soucis à son entourage. Cette retenue souligne l’importance de créer des espaces de parole bienveillants et accessibles.

 

Méthodologie

L’enquête a été menée du 10 juillet au 25 août 2025, via les plateformes du Nouvelliste et d’ESH Médias ainsi qu’au travers du panel MIS Trend.

L’échantillon, composé de 1’482 personnes âgées de 15 à 35 ans (dont 1’026 Romand·e·s et 456 Alémaniques), a été pondéré selon le genre, l’âge et le canton afin d’obtenir une représentativité optimale. Les marges d’erreurs maximales sont de ± 2,5% sur le total, ± 3% pour la Suisse romande et ± 6,6% pour la Suisse alémanique).

 

Retrouvez l’étude complète et les graphiques détaillés ici.

 

 

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